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Au bord de la mer Méditerranée, l’Algérie, occupée majoritairement par le désert du Sahara, est un pays montagneux. Le chott de Zehrez Chergui est une étendue d’eau salée située au sud d’Alger, tout près de Sidi Bakhti. Il s’agit d’une zone humide relativement rare au sein de la région méditerranéenne, particulièrement par l’étendue de sa superficie et de son bassin versant. Ce chott est une vaste dépression où s’accumulent des eaux provenant de plusieurs affluents, son sol imperméable empêchant les infiltrations souterraines. Protégé par la convention de Ramsar, le chott de Zehrez Chergui se distingue par sa faune riche et diversifiée qui abrite plusieurs espèces rares et endémiques.

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En Angola, l’eau est partout et nulle part à la fois. Les précipitations abondantes et les importants fleuves et rivières qui le sillonnent en font l’un des pays africains les plus riches en eau. Toutefois, 27 années de guerre civile ont laissé derrière elles des infrastructures meurtries, désuètes et insuffisantes. Aujourd’hui, seulement 42 % des Angolais ont accès à une eau saine. Depuis quelques années toutefois, un vent de changement souffle sur l’Angola. Avec le soutien des organisations internationales, le gouvernement déploie des efforts importants pour améliorer l’accès à l’eau et favoriser l’adoption de meilleures pratiques. Petit à petit, les communautés se mobilisent autour de ce rêve commun, celui de l’eau pour tous.

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Le Kazakhstan compte en son territoire quelque 17 000 lacs naturels parmi lesquels le lac Tengiz, l’un des trois plus importants au pays avec une superficie de 1 590 km². Situé dans une réserve naturelle faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, ce lac est protégé par la Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale. Plus de 15 millions d’oiseaux ont fait leur habitat de ce lieu naturel d’exception, dont 500 couples de pélicans dalmatiens, une espèce menacée, et 1 300 couples de mouettes rieuses. Des efforts constants sont déployés pour préserver l’équilibre écologique précaire de leur refuge, menacé par la pollution émanant de la ville voisine de Timirtau.

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L’Afrique du Nord est l’une des régions les plus arides de la planète, également caractérisée par des précipitations très variables dans le temps et l’espace. Les changements climatiques y engendrent d’ores et déjà des cycles dévastateurs de sécheresses et d’inondations qui, avec la croissance démographique, accroissent la pression exercée sur les ressources et la vulnérabilité des populations. En Algérie comme en Libye, deux pays en situation de rareté hydrique, l’eau est ainsi une ressource précieuse entre toutes. Néanmoins, grâce aux efforts déployés pour assurer la gestion durable des ressources limitées, la vaste majorité des Libyens et des Algériens ont accès à l’eau. Réconcilier les besoins de la population, de l’industrie et de l’agriculture tient toutefois du casse-tête quotidien.

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Pays du Moyen-Orient dont la presque totalité du territoire est aride ou semi-aride, l’Iran doit composer avec une grande vulnérabilité hydrique. Malgré cela, 96 % de la population iranienne a accès à une eau saine. La rareté de l’eau faisant partie du quotidien, elle a donné lieu au développement de méthodes alternatives permettant de mettre à profit les ressources limitées. Par exemple, on trouve en Iran des dizaines de milliers de qanats, systèmes traditionnels de canalisation permettant d’acheminer l’eau sous terre en limitant l’évaporation. C’est en partie grâce à cette technique ancestrale que les Iraniens peuvent cultiver la terre et faire jaillir de petits oasis au milieu du désert.

Surnommé la « Méditerranée des Amériques », le golfe du Mexique est la neuvième plus importante étendue d’eau au monde. Son écosystème et celui des milieux humides qui le bordent sont l’habitat d’innombrables espèces d’échassiers, d’oiseaux migrateurs, de poissons et de coquillages de toutes sortes. Les pêcheries du golfe figurent d’ailleurs parmi les plus florissantes de la planète. C’est en plein coeur de ce haut lieu de la biodiversité qu’a explosé en 2010 la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, entraînant le déversement de 200 millions de gallons de pétrole brut. S’ensuivit un désastre écologique sans précédent dans l’histoire américaine, dont les effets sur la vie marine, la chaîne alimentaire et les communautés locales risquent de se faire sentir pendant de longues années.

Sillonnant le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, le Syr-Daria est le plus long fleuve d’Asie centrale et l’un des principaux affluents de la mer d’Aral. Depuis les années 1960, le Syr-Daria et son frère, l’Amou-Daria, ont été exploités intensivement afin de permettre le développement de l’industrie du coton. Si les champs ont effectivement fleuri, ce fut toutefois aux dépends des fleuves, dont le débit a été considérablement réduit, et de la mer d’Aral, qui a perdu la moitié de sa superficie. Autrefois l’une des plus grandes mers intérieures du monde, elle n’est aujourd’hui plus que l’ombre d’elle-même. Heureusement, des efforts colossaux sont présentement déployés afin de la sauver de sa disparition présagée.

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Le Canada compte 615 communautés des Premières Nations parmi lesquelles les réserves cries de Fort Albany et de Kashechewan, qui jouxtent la baie James. Fondée en 1905 et scindée par la suite en deux communautés distinctes, Fort Albany a longtemps été un poste de traite important, plaque tournante du commerce des fourrures. Quelque 2 100 personnes vivent aujourd’hui au sein de ces deux communautés soeurs éprouvées par plusieurs maux sociaux et environnementaux. Particulièrement vulnérables aux changements climatiques en raison de leur situation géographique, ces réserves ont été plusieurs fois bouleversées par la crue printanière de la rivière Albany. À l’instar de nombreuses communautés autochtones canadiennes, Fort Albany et Kashechewan éprouvent également une problématique liée à la qualité de l’eau, qui pose un risque pour la santé des personnes qui y vivent.

Avec une surface de plus de 16 000 km², le lac Balkhach, situé au Kazakhstan, est le second plus grand lac d’Asie centrale. Alimenté principalement par la rivière Ili, il est composé d’eau douce dans sa partie occidentale et d’eau salée dans sa zone orientale. Malheureusement, de nombreux experts prédisent au lac Balkhach un avenir des plus sombres. Ainsi, depuis 1960, son niveau n’a cessé de diminuer en raison de l’évaporation accrue et des prélèvements croissants effectués dans ses affluents pour irriguer les champs. L’agriculture, la croissance démographique et industrielle ainsi que l’urbanisation de la Chine voisine sont autant de menaces qui pèsent sur le lac Balkhach, aujourd’hui menacé d’assèchement.

Les Grecs anciens l’appelaient Palus Meotis « lac Méotide », qui signifie la « nourrice ». Par ailleurs, les Scythes l’appelaient Kargalouc «poissonneux», les Méotices, Témérinde « la mère de la mer ». La mer d’Azov se situe au nord-est de la mer Noire, à laquelle elle est reliée par le détroit de Kertch. Refuge d’une biodiversité foisonnante, il s’agit de la mer la moins profonde du monde. La construction des barrages hydroélectriques et des réservoirs d’eau a toutefois profondément altéré l’environnement marin. La pointe sablonneuse de Dolzhanskaya constitue un milieu biologique unique, qui abrite plusieurs espèces animales et végétales endémiques. Située dans l’entité fédérale de Krasnodar, que l’on qualifie de « grenier » de la Russie, il s’agit également d’une zone agricole très productive.

L’Australie est le continent habité le plus aride du monde. Les forêts tropicales du nord font ainsi office d’oasis dans le désert, les dunes occupant près de la moitié du territoire australien. Située aux confins du Grand Désert Victoria, dans la région occidentale du pays, la ville de Perth doit conjuguer avec d’importants enjeux d’accès à l’eau, et ce, malgré qu’elle soit assise sur un important aquifère. De fait, les changements climatiques ont engendré une diminution importante de la nappe souterraine, autrefois la principale source d’eau potable. La population de Perth doit désormais se tourner vers des sources d’approvisionnement alternatives et, surtout, repenser sa relation avec l’eau afin d’apprendre à vivre mieux, avec moins.

Situés sur la péninsule arabique, les Émirats arabes unis figurent parmi les pays du monde où la disponibilité de l’eau douce renouvelable est la plus faible. La rareté de l’eau est d’ailleurs caractéristique de cette région au climat aride et aux paysages désertiques. Si l’ensemble de la population émiratie a accès à l’eau potable, c’est largement grâce à l’exploitation des nappes souterraines, dont le niveau diminue dangereusement. La proximité de la mer d’Oman est à l’origine d’une solution développée à grande échelle : le dessalement de l’eau de mer. Toutefois, si cette technologie peut sembler la réponse idéale à la rareté de l’eau douce, elle demeure très onéreuse et non sans risque pour l’environnement.

Le bassin Qaidam est situé en Chine, dans la préfecture autonome mongole et tibétaine d’Haixi. Qaidam signifie d’ailleurs « sel » en langue mongole, en référence aux ressources de sodium dont le bassin regorge. L’aquaculture est une industrie en pleine effervescence dans cette région et ailleurs en Chine. Plusieurs considérations environnementales et de santé publique en ternissent cependant la réputation, notamment en raison de la contamination des cours d’eau qu’elle engendre. Le développement de pratiques durables demeure donc essentiel afin de minimiser les effets négatifs de cette industrie florissante, qui demeure une solution permettant de répondre à la demande croissante de produits de la mer sans surexploiter les ressources halieutiques.